vendredi 30 mai 2008

Où se cache-t-il, celui-là ?


Lorsque tu lis le dernier livre paru aux Éditions Dans L'Engrenage, amie lectrice, tu nous fais souvent l'honneur de regarder, à la fin, la liste des ouvrages que nous publions. Souvent, tu en découvres que tu ne connaissais pas encore, et tu te dis : Tiens, bizarre, moi qui croyais les avoir tous lus, il y en a un nouveau, comment cela a-t-il pu m'échapper, vite, il me le faut !
Et là, patatras : ton libraire t'annonce que non, ce livre n'existe pas, il n'est pas dans sa base de données. Quoi ?
Nos livres ont une durée de vie de plusieurs mois, et les pages sur lesquelles figurent les titres au catalogue ont vocation à t'informer au mieux. Par conséquent, lorsqu'un livre paraît, il porte parfois, quelques semaines à l'avance, mention de titres encore à paraître, pour rester "à la page" le plus longtemps possible sur le catalogue.
N'hésite jamais, amie lectrice, à nous demander si un livre est disponible, quand il le sera, etc. Et si tu es timide ou pressée, reporte-toi au catalogue en ligne sur notre site : l'avantage c'est que là, il est toujours parfaitement à jour sur tous les livres que nous te proposons.
Et merci de ta patience, amie lectrice : le prochain arrive !

Merci Lady Bird Books.

mercredi 28 mai 2008

Festival de Cannes

Oui, on a beaucoup parlé du Festival de Cannes, amie lectrice, on nous en a même peut-être un peu rebattu les oreilles — comme chaque année au mois de mai.
Cependant, il y a des perles prometteuses (par exemple l'année dernière, Naissance des pieuvres, de Céline Sciamma, sorti en DVD et dont tu as forcément entendu parler) et, cette année, XXY, un film argentin de Lucia Puenzo, (enfin un nouveau film sur l'intersexualité) dont voici la bande annonce :

dimanche 25 mai 2008

Du repli


Une fois n'est pas coutume, nous étions présentes au "Festidays" de Mimizan (cf billet du 26 avril 08).
Pourquoi n'est-ce pas une coutume ? Parce que nous évitons les manifestations de nature exclusivement commerciale, et en particulier les salons.
Dois-je préciser que, bien entendu, je ne vis pas dans un monde angélique, nous avons besoin de vendre nos livres et ne subsistons pas (que) d'amour et d'eau fraîche. Mais l'on peut se ménager la liberté de poser les limites "éthiques" dans lesquelles l'on souhaite travailler, et accesoirement se mouvoir.
Nous n'allons presque pas dans les salons d'abord parce qu'à notre goût, nous n'avons déjà pas assez de temps : nous rechignons donc à le consacrer à d'autres choses qu'aux livres à proprement parler.
Ensuite, nous avons choisi de nous consacrer aux littératures lesbiennes par engagement*, pas pour tirer profit d'une catégorie de la population. Et les salons, outre leur organisation par des entreprises éloignées de nos préoccupations (qui, en plus, voudraient nous voir servir de caution "intellectuelle" ou "culturelle" à des rassemblements purement commerciaux tout en nous demandant des sommes exorbitantes), nous associent à des produits très loin des nôtres : je n'ai toujours pas compris ce qu'un vin rosé pouvait présenter comme particularité pour être homosexuel et, surtout, ce que nos livres faisaient à côté de ces caisses de vin...
Car amie lectrice, à nos yeux, tu n'es pas une consommatrice, mais quelqu'un qui met autant d'elle-même dans la lecture de nos titres que nous en avons mis, nous, auteure, traductrice, éditrice, designer, toutes celles et ceux qui font un livre.

* Je reviendrai sous peu sur ce sujet.

Merci Bastian/View Askew

vendredi 16 mai 2008

Journée mondiale de Lutte contre l'homophobie


Cette année, la journée mondiale de lutte contre l'homophobie, initiative du Français Louis-Georges Tin, (en anglais, ça s'appelle IDAHo - International Day Against Homophobia), a pour thème la lesbophobie. Un terme très clair pour une réalité qui ne l'est pas pour tout le monde. Pourtant, il me semble que toutes les homosexuelles ont eu, à un moment ou à un autre, à souffrir de l'expression implicite ou explicite de l'hostilité d'une autre personne, hostilité fondée sur l'orientation sexuelle.
Je souhaite, amie lectrice, que cela ne t'arrive pas. Je souhaite aussi que cela ne m'arrive plus. Donc, demain est une journée consacrée à la sensibilisation de l'ensemble de la population sur ce phénomène dont on parle très peu, mais qui peut détruire des êtres. Et même dans nos pays riches et démocratiques. Même dans le pays des droits de l'homme et de la femme. Nous ne sommes pas toutes riches, belles, célèbres, entourées d'une famille aimante, d'amis ouverts et de collègues sympa. Certain député estimait récemment que nous étions "un danger pour l'humanité."
Un rappel: être homosexuel conduit en prison dans 86 pays et à la peine de mort dans 7. (source: rapport 2008 sur l'homophobie d'État de l'ILGA - International Lesbian and Gay Association - www.ilga.org )